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Quelles sont les causes du réchauffement climatique ?


1) Les paramètres liés à des phénomènes externes à la terre ou à son aspect de surface :


                   a) Les paramètres orbitaux (les paramètres de Milankovitch)

    Les paramètres de Milankovitch (appelés aussi cycles de Milankovitch) sont en réalité la combinaison de trois phénomènes : l'excentricité, l'obliquité et la     précession.
    Milankovitch et d'autres scientifiques ont en effet établie en 1976 que ces trois éléments intervenaient dans les variations climatiques naturels. Ces
    changements climatiques naturels ont des répercussions sur le réchauffement global de la terre.

 

Milutin Milankovitch (1879-1958)

 

    - L'excentricité 

    La Terre décrit dans l'espace une ellipse dont le Soleil occupe l'un des foyers, mais cette ellipse se déforme (d'un aplatissement maximum de 7%) et se
    déplace dans l'espace. En effet, au cours du temps, la distance Terre/Soleil est encadrée par les distances 129 000 000 et 187 100 000 km. L'excentricité
    joue un rôle essentiel dans le réchauffement global de la terre car si la distance terre soleil diminue, cela causera une augmentation de la température
    terrestre.
    Actuellement, la distance Terre/Soleil admise est de 149 597 870,691 km, soit un aplatissement de 1,67%. La périodicité de ce phénomène est double : la     première est de 100 000 ans et la seconde est de 413 000 ans.

 

    

       

Sur cette image, on voit que la trajectoire de la terre par rapport au soleil forme un cercle parfait. Les saisons ne seront donc pas contrastées tout au long de l'année.

 

                                                                                               

 

 

 

 

 

 

 

En revanche sur cette image, si la Terre se situe au point rouge en hiver et au point bleu en été, cela résultera d'un hiver doux et d'un été frais.

Au contraire, si la terre se situe au point rouge en été et au point bleu en hiver, cela résultera d'un hiver frais et d'un été chaud.

 

 

 

 

 

 

  - L'obliquité

L'inclinaison terrestre varie entre 21,8° et 24,4°. Actuellement, elle est de 23°26,5'. Cette obliquité est due aux interactions gravitationnelles que la Terre subit des étoiles plus éloignées. La périodicité de ce phénomène est de 41 000 ans.
L'obliquité possède une influence sur les saisons : si la Terre est dans une période de forte inclinaison par rapport au Soleil, alors les saisons seront très marquées (hiver très froid et été très chaud) et à l'inverse une faible inclinaison homogénéise les saisons (peu de différences entre l'été et l'hiver).
Cependant, il faut préciser que ces différences se sentent seulement lorsque que l'on s'éloigne de l'équateur, en effet au niveau de l'équateur, l'obliquité ne change rien. Plus on se rapproche des pôles, plus l'effet de l'obliquité se fera sentir.



 

 

  - La précession

La terre ne tourne pas sur elle-même d'une manière parfaitement sphérique mais plutôt comme une toupie car elle est soumise à la précession (Mouvement de rotation d'un axe autour d'un axe fixe). Le phénomène de précession n'influencent pas directement les changements de température, en fait elle est juste responsable de la date du changement de saisons (automne/hiver par exemple). La périodicité de ce phénomène est de 25 760 ans. C'est le temps qu'il faut pour que l'axe nord-sud de notre Terre effectue un cercle complet (voir animation).




Voici une animation récapitulative claire nous expliquant ces trois phénomènes :

 

 

 

Donc nous pouvons dire que ces trois phénomènes ont un rapport direct avec le réchauffement climatique car ils influent sur :

1) L'énergie solaire reçue au cours de l'année
2) Le changement des saisons
3) Les différences de température entre les hémisphères dues à l'inclinaison de la Terre

 

b) Les gaz à effet de serre

Tout d'abord, qu'est-ce que l'effet de serre ?


Lorsque les rayons du soleil atteignent l'atmosphère de notre Terre, une partie (environ 28.3 %) est directement réfléchie (renvoyée vers l'espace), par l'air, les nuages et la surface de la Terre (en particulier les océans et les régions glacées comme l'Arctique et l'Antarctique qui sont particulièrement réfléchissante), c'est ce qu'on appelle l'albédo. Les rayons incidents qui n'ont pas été réfléchis vers l'espace sont absorbés dans l'atmosphère par les gaz à effet de serre (20.7 %) et à la surface terrestre (51 %).
Cette partie du rayonnement absorbée par la Terre lui apporte de la chaleur et de l'énergie, qu'elle restitue à son tour en direction de l'atmosphère sous forme de rayons infrarouges, c'est le rayonnement du corps noir car nous savons que tout objets chauffé émet des rayons infrarouges. Ce rayonnement est alors absorbé en partie par les gaz à effet de serre. Puis dans un troisième temps, cette chaleur est réémise dans toutes les directions, notamment vers la Terre.
C'est ce rayonnement qui retourne vers la Terre qui créé l'effet de serre, il est à l'origine d'un apport supplémentaire de chaleur à la surface terrestre. Sans ce phénomène, la température moyenne sur Terre chuterait à -18 °C.




Le principe de l'Effet de Serre

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Les gaz à effet de serre

    Les gaz à effet de serre sont des composants gazeux de l'atmosphère qui contribuent à l'effet de serre.
    Les principaux gaz à effet de serre sont la vapeur d'eau (H20 à 54.8%), le dioxyde de carbone (CO2 à 39%), le méthane (CH4), l'oxyde nitreux (ou
    protoxyde d'azote) N2O et l'ozone (O3) à 2%.

 

Répartition des contributions à l'effet de serre des différents gaz présents dans l'atmosphère

 



                      c) L'action de l'Homme

    L'Homme contribue à renforcer la concentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère.
    Pour la majorité des climatologues, il ne fait pratiquement plus aucun doute que l'homme joue un rôle essentiel dans le changement climatique. En effet,     parallèlement au réchauffement observé au XXe siècle, le taux de gaz à effet de serre dans l'atmosphère s'est élevé d'environ 30%.
    L'analyse des carottes de glace montre que les gaz incriminés sont liés à des activités humaines.

    Première d'entre elles : l'exploitation à outrance des combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel), qui dégagent en brûlant du dioxyde de carbone
    (CO2).
    Selon les scientifiques, la quantité de CO2 dans l'air a augmenté de 30% depuis la moitié du XVIIIème siècle et la concentration actuelle est la plus importante     jamais observée au cours des 420 000 dernières années.

    Les pays industrialisés sont les principaux responsables : un Nord-américainémet quatre fois plus de CO2 que la moyenne mondiale et un Européen de
    l'Ouest deux fois plus.



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    La destruction systématique des forêts tropicales participe aussi à l'élévation du taux de CO2, et à plusieurs titres : par les fumées dégagées dans
    l'atmosphère lors des incendies, mais aussi parce que les végétaux détruits ne jouent plus leur rôle majeur d'absorption du carbone par photosynthèse.

 

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Gaz contribuant à l'Effet de Serre

 

    Si le CO2 représente à lui seul les deux tiers des quantités de gaz à effet de serre d'origine humaine, d'autres gaz contribuent au réchauffement climatique.
    On en retient cinq autres : le méthane (CH4), l'oxyde d'azote (N2O), l'hexafluorocarbures (HFC), le perfluorocarbures (PFC) et l'hexafluorure de soufre (SF6).
    Mais cette liste est incomplète : les scientifiques recensent au total une quarantaine de gaz à effet de serre…

    La concentration de méthane a doublé depuis 200 ans et continue de s'élever au rythme de 1% par an.
    La principale cause est l'augmentation des activités agricoles, avec l'accroissement de l'élevage de ruminants et la multiplication des rizières. Ceci est
    également du à la poussée démographique. En effet, la population mondiale est passée, en un siècle, de 1,6 milliard d'habitants à plus 6 milliards.



Les rizières libèrent une grande quantité de Méthane

 


    Les composés chlorofluorocarbonés (les CFC), utilisés durant des années par l'industrie dans les systèmes de refroidissement, les mousses et les solvants
    de nettoyage, se retrouvent également dans l'atmosphère.
    Ce sont eux aussi des gaz à effet de serre. Bien que leur concentration soit, certes, 46 000 fois inférieure à celle du CO2, leur contribution dans l'effet de
    serre se révèle beaucoup plus efficace. En effet, ils absorbent 10 000 fois plus le rayonnement infrarouge que le CO2.

 

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Répartition par secteur des émissions de gaz à effet de serre




    Sur le graphe on peut voir que ce sont les transports qui émettent le plus de CO2 (27%). On remarque également que les industries manufacturières,
    l'agriculture et la sylviculture sont responsables de 41% des ces émissions. Enfin le bâtiment (20%), l'industrie de l'énergie (13%), et le traitement des
    déchets et autres (4%) sont aussi des secteurs d'émissions de gaz à effet de serre.



Le secteurs des transports est le secteur qui émet le plus de gaz à effet de serre (27 %)




Les industries sont elles, responsable à 21% de l'ensemble des émissions de gaz à effet de serre

 

 

Voici une animation présentant des graphiques qui montrent l'évolution de la concentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère

 

2) Les phénomènes internes à la terre

                          a) La tectonique des plaques

    La tectonique des plaques peut influer de différentes manières sur le réchauffement global de la Terre :

    - Les mouvements des plaques lithosphériques sont non seulement susceptibles de déplacer les masses continentales à des latitudes variables mais aussi
    de regrouper ou de scinder les masses continentales. Or le positionnement de masses continentales aux pôles ou au contraire l'absence de ces dernières
    ont une influence sur l'énergie que la Terre reçoit du Soleil et réfléchie : notion de l'albédo (Rapport entre le rayonnement incident (reçu) et le rayonnement     réfléchi. Sa valeur est comprise entre 0 et 1).

Taux de réflechissement des différents lieux (Albédo)

 

    Les surfaces glacées ou enneigées réfléchissent un maximum d'énergie (albédo élevée = 80% à 90%). Or la glace susceptible de se former aux pôles en
    hiver fond d'autant moins l'été dans la mesure où elle s'est déposée sur une masse rocheuse (continent) que si elle s'est accumulée en iceberg ou en
    banquise.

    > La tectonique des plaques, en entraînant les continents aux pôles ou loin des pôles, favorise un refroidissement ou un réchauffement.


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    - A la tectonique des plaques est étroitement associé le fonctionnement des dorsales.
    Le fonctionnement d'une dorsale provoque la formation de plancher océanique par le biais d'un volcanisme basaltique : émission de magma, accompagnée
    de l'émission de CO2 qui se dissout dans l'eau. Finalement, cela revient à un enrichissement de CO2 dans l'océan puis dans l'atmosphère.

    On pu montrer que l'activité tectonique et par suite l'activité des dorsales est d'intensité variable au cours des temps géologiques :



    Le Crétacé (en vert) est une période géologique qui s'étend de -145,5 à -65,5 millions d'années. On voit d'aprés ce graphique que c'est la période durant laquelle la production de croûte océanique a été la plus grande (par exemple : -115 millions d'année)

 

    Effectivement des mesures de concentration de CO2 atmosphérique au Crétacé montrent une teneur élevée :

 

 

    Donc la production de croûte océanique entraîne une augmentation de la teneur en CO2 dans l'atmosphère donc une augmentation de l'effet de serre donc
    un réchauffement climatique.

 

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    - Le fonctionnement des dorsales influence le niveau des océans de la manière suivante : plus l'activité est intense plus les fonds s'élève et plus le niveau
    des mers s'élèvent provoquant des transgressions marines sur les continents et donc une réduction des surfaces de terre émergée. Or l'albédo des surfaces     marines est nettement plus faible que celui des terres émergées.

    Donc une activité intense de dorsales entraîne une augmentation des surfaces marines donc une absorption plus importante de l'énergie solaire donc un     réchauffement.



 

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    - A la tectonique des plaques est lié aussi des phénomènes de volcanisme intra plaque :



On peut voir l'intensité relative du volcanisme pendant la période du crétacé. On remarque qu'elle est très active donc de grandes quantités de CO2 ont été rejettées dans l'atmosphère pendant la période du crétacé à cause de l'activité volcanique.

 

    > La tectonique des plaques en entraînant un volcanisme intra plaque élevée une augmentation de la concentration atmosphérique en CO2 une     augmentation de l'effet de serre un réchauffement climatique.


 

 
 
  1ère S1 2005/2006 - Lycée Montalembert 92 Courbevoie